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La maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui touche le système nerveux central et entraîne des troubles moteurs évolutifs. Si la médecine actuelle ne peut la guérir, elle arrive à en contrôler les symptômes sur une longue période. L’association d’une cure thermale aux traitements habituels de la maladie de Parkinson a un impact positif sur la mobilité, l’amélioration des symptômes, la qualité de vie et l’anxiété.

Quels sont les symptômes ?

Quels sont les symptômes ?

La maladie de Parkinson est une maladie chronique qui évolue lentement et progressivement. Les symptômes n’interviennent souvent que d’un côté avant de se généraliser. Trois symptômes caractérisent la maladie : les tremblements de repos (interviennent au repos et disparaissent lors de mouvements), l’akinésie (lenteur dans l’initialisation et la coordination des mouvements) et l’hypertonie (tension et raideur des muscles, parfois douloureuses). Ces symptômes ne sont pas systématiques et varient beaucoup d’une personne à l’autre, de même que leur intensité. Parmi les autres symptômes, on retrouve des troubles de la mémoire, de l’attention, du sommeil, un ralentissement de la pensée…

Quels sont les traitements ?

Quels sont les traitements ?

La maladie de Parkinson ne se guérit pas. Les traitements disponibles ont pour objectif de retarder l’évolution de la maladie et de soulager les symptômes en remplaçant la dopamine manquante dans le cerveau. Les médicaments prescrits peuvent provoquer des effets secondaires comme des troubles digestifs, une transpiration excessive, une hypotension orthostatique…

Une prise en charge non médicamenteuse complémentaire peut améliorer la qualité de vie des patients. Elle est composée d’actes de kinésithérapie, bénéfiques pour l’entretien des muscles et des articulations, de rééducation orthophonique, pour prévenir ou corriger les difficultés à parler ou à déglutir, et d’ergothérapie, qui permet de conserver un maximum d’autonomie au quotidien.

La stimulation cérébrale profonde, qui consiste à stimuler les zones du cerveau responsables du mouvement avec des électrodes, peut être proposée dans les situations les plus graves, lorsque les traitements ne suffisent pas et que la qualité de vie est très fortement impactée.

La cure thermale, une réponse à la mobilité et qualité de vie

La cure thermale, une réponse à la mobilité et qualité de vie

Les patients atteints de la maladie de Parkinson peuvent bénéficier d’une cure thermale, dans une station prenant en charge les affections neurologiques chroniques. Le plus souvent, la cure est un complément au traitement médicamenteux lorsqu’il ne s’avère pas suffisant. Elle peut alors constituer un bon complément au traitement allopathique, et améliorer significativement la qualité de vie.

Trois semaines de soins avec douches, bains, mobilisation en piscine, massages..., se conjuguent à des soins spécifiques : gymnastique douce, relaxation, rééducation voire ergothérapie. Des conférences ou des ateliers animés par des médecins favorisent aussi l’information et une meilleure connaissance de la maladie par les malades et leur famille. Ces séjours spécifiques développent l’entraide, évitent l’isolement et assurent un encouragement aux relations sociales et à l’activité physique. Les cures dédiées aux malades parkinsoniens ont un impact positif sur la mobilité, l’amélioration des symptômes, la qualité de vie et l’anxiété. Les malades parkinsoniens peuvent venir chaque année en cure conventionnée, tant que leur état le permet.

Contre-indications :

Les principales limites aux bénéfices et/ou à la réalisation des soins thermaux sont l’existence de troubles incompatibles avec l’offre des établissements thermaux en termes de ressources humaines (niveau de dépendance trop élevé), d’hygiène (escarres…) et de sécurité (troubles de l’équilibre sévères, troubles cognitifs…). La maladie neurologique doit être compatible avec un hébergement en milieu ordinaire. L’immersion nécessite des capacités respiratoires et circulatoires suffisantes pour pouvoir être réalisée sans risque. L’existence d’affections inflammatoires, infectieuses ou cancéreuses en phase évolutive constitue des contre-indications à la réalisation de la cure.

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3 stations thermales en France possèdent une orientation Neurologie.

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