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Les séquelles d’accidents vasculaires cérébraux (AVC)

Une cure thermale ayant l’agrément « affections neurologiques chroniques » peut être réalisée par le patient souffrant de séquelles d'AVC. Un AVC est une attaque cérébrale brutale qui prive une partie du cerveau d’oxygène et de sang. En France, on estime que 470 000 personnes auraient déjà fait un AVC. Les deux tiers présenteraient des séquelles plus ou moins invalidantes : l’AVC est aujourd’hui la première cause de handicap acquis non traumatique chez l’adulte. La cure permet aux patients de récupérer plus vite après un AVC, et notamment d’améliorer leur motricité grâce aux soins thermaux, de récupérer une meilleure autonomie au quotidien, mais également de profiter d’un soutien psychologique adapté, encadré par des professionnels spécialement formés. Des freins à la prescription peuvent néanmoins exister : troubles persistants des fonctions supérieures, faible niveau d’autonomie …

Quelles sont les séquelles d’un AVC ?

Quelles sont les séquelles d’un AVC ?

La gravité des séquelles d’un AVC dépend de la région du cerveau touchée et des fonctions qui en dépendent. Les risques augmentent avec la grandeur de la zone privée d’oxygène. Parmi les séquelles possibles : aphasie (difficultés à parler, à écrire), troubles de la mémoire, paralysie partielle ou importante, fatigue chronique, problèmes de vision, syndrome dépressif.  
 

Quels sont les traitements en cas d’AVC ?

Quels sont les traitements en cas d’AVC ?

Traitements médicamenteux :

En cas d’artère bloquée, un activateur du plasminogène tissulaire administré dans les 4 heures qui suivent l’AVC permettra de dissoudre les caillots de sang rapidement. Dans le cas d’un AVC hémorragique, les médicaments prescrits visent à atténuer l’hémorragie et prévenir la reprise des saignements en réduisant la tension artérielle.

Après un AVC non hémorragique, un anticoagulant ou un antiplaquettaire prévient la formation ou le grossissement d’autres caillots de sang.

Dans une phase de réadaptation, aspirine ou médicament antispasmodiques peuvent être prescrits.

Des benzodiazépines peuvent être administrées en cas de crise d’épilepsie.

Traitements non médicamenteux :

Une intervention chirurgicale préventive peut parfois être proposée à la suite d’un AVC. Après un AVC hémorragique, un acte chirurgical peut également être nécessaire pour enlever le sang accumulé dans le cerveau.

La réadaptation permet également d’entraîner les cellules nerveuses d’une zone non atteinte à remplacer les fonctions de la zone atteinte.

Soins et soutien psychologique en cure thermale

Soins et soutien psychologique en cure thermale

C’est une fois l’état du patient stable qu’une cure thermale ayant l’agrément « affections neurologiques chroniques » peut être réalisée par le patient souffrant de séquelles.

L’effet régulateur des eaux thermales riches en magnésium et lithium améliore les douleurs neuropathiques. L’équilibre, la coordination et la force musculaire sont favorisés par la résistance à l’eau. Les soins comprennent des bains individuels, des douches, l’application de boues, des massages et de la rééducation collective en piscine d’eau minérale.

Les éléments complémentaires propres à la cure, comme le soutien psychologique, l’éducation gestuelle et posturale, l’utilisation pertinente d’aides techniques, les conseils pour l’adaptation de l’environnement ou encore l’activité physique adaptée sont particulièrement utiles aux patients souffrant de symptômes liés à un AVC.  

Contre-indications :

Les principales limites aux bénéfices et/ou à la réalisation des soins thermaux sont l’existence de troubles incompatibles avec l’offre des établissements thermaux en termes de ressources humaines (niveau de dépendance trop élevé), d’hygiène (escarres…) et de sécurité (troubles de l’équilibre sévères, troubles cognitifs…). La maladie neurologique doit être compatible avec un hébergement en milieu ordinaire. L’immersion nécessite des capacités respiratoires et circulatoires suffisantes pour pouvoir être réalisées sans risque. L’existence d’affections inflammatoires, infectieuses ou cancéreuses en phase évolutive constitue des contre-indications à la réalisation de la cure.

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3 stations thermales en France possèdent une orientation Neurologie.

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