1. Médecins
  2. Les cures thermales
  3. Cures conventionnées
  4. pathologie

La rachialgie

La rachialgie définit les douleurs du dos / du rachis dont les causes peuvent être multiples : lombalgie, cervicalgie ou dorsalgie. La lombalgie, qui se reconnaît par une douleur localisée en bas du dos, est l’atteinte la plus fréquente.

La lombalgie chronique

La lombalgie chronique est, par sa fréquence et son retentissement médical, social et économique, un problème de santé publique. Elle se caractérise par une douleur intense du bas du dos, en général bénigne et extrêmement courante. 8 personnes sur 10 en souffrent au moins une fois dans leur vie dont la majorité sont des hommes. Elle est dite chronique quand elle persiste plus de trois mois et elle nécessite, dans certains cas, une prise en charge sur le long terme.

L’origine se trouve généralement dans un « faux mouvement », une charge trop lourde, une mauvaise position, un effort excessif, etc.

Quels sont les symptômes ?

La douleur lombaire est soit localisée, soit irradiée au niveau des vertèbres lombaires, des fesses ou de la jambe. Une sensation de blocage ou des difficultés à faire certains mouvements sont souvent associées à la lombalgie. A noter que l’intensité et la gravité du mal dos ne sont pas liées.

Quels sont les traitements ?

Le contrôle de la douleur est une priorité face au patient lombalgique chronique. Amélioration de sa fonction, réinsertion sociale ou professionnelle sont des notions à intégrer dans la prise en charge du patient. Un accompagnement psychologique est également parfois nécessaire.

Le premier traitement recommandé est l’exercice. En effet, l’activité physique est particulièrement bénéfique pour éviter d’installer la douleur, pour étirer et renforcer les muscles. Reprendre une activité normale dès que possible sera alors profitable : marcher, bouger, effectuer les gestes quotidiens, mêmes les plus simples. Pour retrouver les fonctions musculaires, le repos au lit est donc à éviter.

En cas de douleurs très intenses, difficiles à supporter, le médecin pourra prescrire des antalgiques ou des anti-inflammatoires anti-stéroïdiens.

Voir la page sur la lombalgie chronique

La cervicalgie chronique

La cervicalgie chronique

Les névralgies cervico-brachiales / cervicalgies chroniques se manifestent par des douleurs et une inflammation des nerfs du cou et des bras. Intenses et parfois invalidantes, les douleurs sont provoquées par l’irritation du nerf. Elle est l’équivalent d’une sciatique du bras. 

On retrouve à l’origine de la cervicalgie, une arthrose cervicale (usure du cartilage), une hernie cervicale, un traumatisme de la zone (coup du lapin) ou une mauvaise position prolongée.

Quels sont les symptômes ?

Les névralgies cervico-brachiales sont associées à des douleurs irradiantes permanentes dans les bras et les épaules qui peuvent être accompagnées de sensations comme de l’engourdissement ou des fourmillements du bras jusqu’au pouce ou aux doigts. Parmi les autres symptômes qui peuvent y être associés : des douleurs irradiées dans les muscles du trapèze, des maux de tête, des acouphènes, voire des vertiges.

Quels sont les traitements ?

Une immobilisation temporaire du cou et du repos est d’abord conseillée, avec l’aide si nécessaire d’une minerve ou d’un corset.

Pour traiter la douleur, le médecin prescrit généralement des antalgiques ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Des séances de kinésithérapie peuvent être associées au traitement une fois les douleurs passées.

Enfin, une intervention chirurgicale peut être nécessaire en cas d’antécédents de traumatisme, d’hématome ou de cancer.

Voir la page sur la cervicalgie chronique

La dorsalgie

La dorsalgie

La dorsalgie se définit par une douleur des vertèbres dorsales situées entre les vertèbres lombaires et les cervicales, du bas du cou jusqu’à la taille. Les causes d’une dorsalgie sont multiples : arthrose, hernie discale, mauvaise posture, fractures ostéoporotiques, etc.

Quels sont les symptômes ?

On retrouve parmi les symptômes principaux, la douleur dans le dos plus ou moins fréquente et longue, mais aussi des sensations de fourmillements ou de picotements, des faiblesses dans les jambes….

Deux types de dorsalgie se distinguent :

  • la dorsalgie mécanique dont les douleurs sont souvent intenses dans la journée, au moment d’une activité
  • la dorsalgie inflammatoire dont les douleurs interviennent en soirée et la nuit et s’atténuent dans la journée

Quels sont les traitements ?

Les traitements dépendront de la cause de la dorsalgie.

Pour réduire la douleur, on retrouve la prise d’analgésiques ou d’anti-inflammatoires accompagnée de relaxants musculaires si nécessaires. Le traitement est souvent accompagné de rééducation et d’activité physique pour renforcer les capacités musculaires et les relaxer.

 

La cure thermale

La cure thermale

Les stations thermales ayant l’agrémentation « rhumatologie » peuvent accueillir les patients souffrant de rachialgie.  

La cure englobe 72 soins pendant 3 semaines : applications de boue, bains, études locales, douches, piscine, massages sous l’eau et mobilisation en piscine avec un kinésithérapeute.

Le thermalisme se révèle efficace dans la diminution significative de la douleur, la restauration de la fonction et l'amélioration la qualité de vie. La cure thermale permet la diminution de la douleur grâce aux agents thermaux, une baisse significative de consommation d’antalgiques et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens et une baisse du handicap fonctionnel.

L’éducation thérapeutique apportée lors de la cure améliore les connaissances du patient sur le mal de dos (ateliers de correction de posture, apprentissage pour ménager le dos et les appuis).

Contre-indications :

Les contre-indications sont celles habituelles des cures thermales (insuffisance cardiaque, pulmonaire, cérébrale, etc., cancer ou infection en évolution, psychoses ou démences séniles, immunosuppression en particulier due à un traitement biothérapique en cas de souffrance de rhumatisme inflammatoire). Certains soins sont contre-indiqués en cas d’insuffisances veineuses, intolérances ou contre-indications aux piscines (phobies ou troubles de l’équilibre), intolérances à la chaleur, dermatoses. Enfin, veillez à bien choisir le moment de la cure, voire la reporter en fonction de poussées aiguës de rhumatisme inflammatoire, chirurgie récente, phlébite, etc.

Où faire ma cure?


91 stations thermales en France possèdent une orientation Rhumatologie.

Les derniers|articles publiés

Les derniers|articles publiés

Programme d'éducation thérapeutique du patient BPCO aux Thermes de Cauterets

Ce programme cible des patients atteints de BPCO de stade 1 à 2 sans oxygénothérapie âgé de 18 et plus.

Les aidants sont admis dans le programme pour...

En savoir +

La cure thermale à la Réunion

A 1200 m d'altitude, dans un environnement naturel exceptionnel inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco et au cœur du parc national de la Réunion,...

En savoir +

Concours inscription à la newsletter de la médecine thermale

Tentez de remporter l'une des 10 serviettes de bain la médecine thermale en vous inscrivant à la newsletter !

 

En savoir +